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ation Z, c’est vouloir...
TOUT FAIRE
EN MÊME TEMPS
Les Gen Z sont des jongleurs-nés entre leurs différents temps de vie. Ils veulent être des slashers, à savoir cumuler plusieurs
types d’emplois, salarié comme indépendant, faisant appel à leurs diverses compétences. Sensibles aux projets plutôt qu’aux
fonctions, leur rapport au temps cadre bien avec les sauts de puce professionnels. Un tiers des jeunes s’attend à quitter son emploi dans les deux ans, mais pas d’inquiétude : quand l’heure
sonnera, ils auront d’autres missions sur le feu.
« Ces jeunes sont pluri-tâches, résume Patrice Huerre, et motivés
par cela. Le malentendu est que leurs aînés mettent cette particularité sur le compte d’un manque d’attention. Mon avis est qu’ils sont jaloux de leur capacité à tout mener en même temps »,
estime le psychiatre.
SE SENTIR BIEN
Pas de doute chez les Gen Z, ils estiment que c’est à l’entreprise de s’assurer du bien-être de ses collaborateurs. Un bien-être dont les moteurs sont l’ambiance de l’équipe, la transmission des savoirs, la formation, l’opportunité de collaborer avec des collègues qui les inspirent...
Pour se sentir bien, ils ont besoin qu’on leur propose des défis qui les stimulent. Et quand la pression devient trop forte, ils plébiscitent pour les deux tiers d’entre eux les périodes de télétravail. Un repli qui contribue à faire baisser le stress (2).
Leur besoin d’autonomie leur fait bouder le fameux entretien annuel qui ne leur inspire rien de bon car la confiance et l’écoute doivent être quotidiennes. Enfin, ils sont sensibles aux bienfaits du coaching, mentoring, développement personnel et tout partage d’expérience qui mêle professionnel et privé.
(1) Mazars-Opinionway, 2019 (2) Deloitte, Millenial survey, 2020
DE L’AIR, S’IL VOUS PLAÎT !
En matière de logement, la principale demande de cette génération Z est de pouvoir respirer dans un espace à ciel ouvert. Ils sont pas moins de 70 % à être prêts à sacrifier un peu de surface d’habitation pour disposer d’un extérieur, même petit. Ensuite, un tiers d’entre eux voient une cuisine ouverte, premier critère d’aménagement devant la baignoire (23 %) et le garage (20 %).
Au rang des localisations, les zones hybrides ont la faveur de ces futurs « rurbains » qui souhaitent com- biner espace et proximité des villes. Leur quartier compte beaucoup pour ces jeunes qui, à défaut d'enga- gement politique, sont 78 % à vouloir s'engager pour une cause, mais près de chez eux.
Selon l’étude « Habiter demain, les nouveaux imaginaires du lieu de vie par la jeune génération »
menée en 2021 par Bouygues Construction et l’agence de communication Jam (3) auprès de 2 000 jeunes.
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