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Séminaire
Xavier Tripoteau, Jérôme Teillard, Anne Rozario, Ocellina Paffoni, Deborah JeanPetit, Juliette De- france, Charly Sverzut
Sensibiliser les communicants au rôle des étudiants-ambassadeurs
Le MENJ, le Mesri et la CPU organisaient, avec News Tank, la deuxième édition de la rencontre na- tionale des communicants des universités, des académies, des Crous, et des Espé lors de notre colloque à Dauphine.
Trois thèmes figuraient au pro- gramme avec les étudiants-am- bassadeurs comme fil conduc- teur : la santé et le bien-être, la
lutte contre les discriminations et l’orien- tation.
Clélia Morali, déléguée à la communica- tion des ministères de l’éducation natio- nale et de l’Esri expose : « Notre objectif reste d’installer un rendez-vous annuel du réseau des communicants de l’édu- cation nationale et de l’enseignement supérieur pour favoriser le lien et les
échanges de bonnes pratiques entre eux. Avec la première édition du sémi- naire en 2018 autour de la communica- tion de crise nous avions mesuré l’im- portance de travailler en réseau sur un même territoire pour gagner en effica- cité. Il s’agit à présent de développer et renforcer notre réseau de communi- cants, aujourd’hui plus de 250 per- sonnes à travers tout le territoire, avec un prochain rendez-vous et l’organisa- tion d’ateliers territoriaux ».
« Nous sommes particulièrement sen-
sibles aux interventions des étudiants- ambassadeurs, qui sont de très bons communicants et dont l’engagement pour leur établissement s’inscrit dans un cercle vertueux », explique Johanne Ferry-Dély, directrice de la communica- tion de la CPU. Et d’ajouter : « Les com- municants ne sont pas forcément impliqués dans ces dispositifs. Or, la communication doit être de tous les sujets, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de santé publique ou de discrimina- tions ».
Trois thématiques, trois sites
L’Université
de Bordeaux
lutte contre
le harcèlement sexuel
« La cellule de veille sur le harcèlement sexuel doit être une structure repérée au sein de l’université, figurer dans le règlement intérieur et faire un compte-rendu annuel devant les instances de l’université. Dans les universités américaines, ces cellules sont extrêmement visibles », déclare Marion Paoletti, chargée de mission « Parité, égalité, diversité » à l’Université de Bordeaux, et membre de la CPED (Conférence permanente des chargées de mission égalité et diversité) de l’enseignement supérieur.
Université de Clermont : l’enjeu
santé et bien être
« L’université doit mettre en place une politique de santé et la promouvoir », déclare Laurent Gerbaud, directeur du centre de santé universi- taire de Clermont et président de l’association des directeurs de Sumpps (Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé). « Les universités ont beaucoup de difficultés à communiquer sur la santé et le bien-être. Nous n’avons pas d’orchestre et pas d’équipes qui gagnent des tournois, il est vrai. La santé n’est évoquée que dans des situations de crise où l’émotion prend le dessus. Or, les actions de santé à l’université sont aussi positives. Nous pouvons vacciner gratuitement par exemple. C’est à valoriser auprès des étudiants internatio- naux, entre autres, pour qui le coût des soins peut être important dans leur pays d’origine. Les universités peuvent proposer des soins de premiers secours gratuits. »
Université Bretagne Sud :
des étudiants-ambassadeurs
sur Parcoursup
« La mise en place d’ambassadeurs étudiants sur Parcoursup, l’une des nouveautés décidées par le Mesri en 2019 va entrer dans les
mœurs », selon Xavier Tripoteau, vice- président formation et vie universitaire de l’Université Bretagne Sud. « Nous avons été assez coercitifs côté universités : les filières
ne pouvaient pas paramétrer leurs formations si elles n’avaient pas renseigné un mail d’un étudiant ambassadeur ». Et pour ce qui est des étudiants, « nous avons opté pour une période déterminée, pendant laquelle
ils s’engagent à répondre (deux semaines ouvrables). Sur le site Parcoursup, figure donc la période de disponibilité des étudiants. »
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