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qui a été appliquée en l’Italie par le gouvernement Renzi mais qui n’a pas eu les effets attendus sur la croissance. C’est pourquoi certains économistes recommandent la politique inverse, à savoir une augmentation des déficits publics permettant la reprise de l’économie sans augmenta- tion des taux d’intérêt pour
ne pas compromettre les effets bénéfiques de la relance par les dépenses publiques. Cette politique nécessite l’aide de
la Banque centrale pour éviter l’augmentation des taux d’intérêt. Le gouvernement
de Monsieur Di Maio sait que les politiques d’austérité n’ont pas bonne presse dans la zone euro –surtout dans les pays du sud de la zone euro. L’Allemagne est souvent critiquée pour ne pas augmenter ses dépenses publiques. Compte tenu
du flou entretenu par les économistes sur les vertus
de l’austérité budgétaire, pourquoi ne pas oser revendiquer les bienfaits de
la dépense publique et le droit d’essayer ? Après tout, ce discours n’est pas si éloigné de l’idée d’une troisième voie préconisée par la France.
NATHALIE JANSON
Économiste et professeur associée à NEOMA Business
School.
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ANALYSE