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CETTE GÉNÉRATION SAIT QU’ELLE EXERCERA DES MÉTIERS QUI N’EXISTENT PAS ENCORE
école. Ainsi, les étudiants continuent à approfondir les domaines qui les intéressent. Depuis quelques années nous avons intensifié les échanges avec les écoles. Nous partici- pons ensemble à des groupes de travail, des hackathons... Tout le monde est conscient de devoir travailler en synergie pour rendre le continuum plus lisible.
Quel bilan tirez-vous
de cette première année
de Parcoursup ?
Nous avons eu des moments d’inquiétude tout au long de l’été, mais sommes finalement soulagés. Les effectifs sont globalement stables, même si la logique de remplissage nous a parfois échappé. Certains lycées ont mis beaucoup de temps à atteindre un effectif correct, comme Paul-Cézanne à Aix-en-Provence, tandis que d’autres, comme le lycée Voltaire à Orléans, ont fait le plein très vite. Je pense que nous sommes collectivement responsables de cette petite frayeur. D’un côté, certains bacheliers ont collectionné les réponses positives tout au long de l’été bloquant les candidats qui étaient en liste d’attente. De l’autre, certains lycées n’ont pas vu la difficulté venir : les listes de candidats sélectionnés devaient être plus longues que
celles des années précédentes pour tenir compte de tous ces “oui si” exprimés par les élèves. Or, certains établissements
se sont retrouvés dépourvus de candidats dès la fin du mois de juin.
Êtes-vous plus serein
pour l’année prochaine ?
Oui car nous comprenons mieux le fonctionnement de Parcour- sup aujourd’hui et anticiperons davantage. Et nous savons que
la plateforme va évoluer, dans le bon sens me semble-t-il. Le calendrier sera revu, avec une phase principale s’achevant un mois plus tôt, fin juillet. Cela va faire du bien à tout le monde. Aux lycées pour être sûrs de leurs effectifs suffisamment tôt. Et avant tout aux étudiants,
qui auront plus de temps pour préparer la rentrée, trouver un logement... Cette évolution rassure tout le monde !
ALAIN
JOYEUX
Président de l’APHEC (Association des professeurs de classes préparatoires écono- miques et commerciales).
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AVIS D’EXPERT